A deux jours prêt, 35 ans après le Tir d’ouverture des nouveaux locaux, nous avons pu fêter cet anniversaire dans ces même locaux. Pour commencer, tous les participants ont pu se régaler avec une lasagne « Rudy », offerte par la Gilde.
Cependant, l'anniversaire d'un tir d'ouverture devait également être célébré avec un tir approprié. L'intention était de tirer avec 4 flèches un maximum de 35 sur une cible souvenir. Le barrage se faisait avec les six fixes précédents. 6 des 17 tireurs ont réussi à tirer un maximum de 35. C'était donc les tirs de barrage qui devaient indiquer le vainqueur. Youri Neirinckx n'a pas seulement tiré 35 sur la cible souvenir, il a également réalisé avec un total de 56/60 le meilleur barrage de tous les tireurs qui ont tiré le maximum et est ainsi le vainqueur de la soirée.
Pour cadrer cet anniversaire, voici des articles écrit par notre ancien Doyen François Samin, parut dans le Point de Mire n° 22, Octobre 1989 dans la rubrique « Le Serment au quotidien ».
***
22 Septembre (1989) – Tir d’ouverture des nouveaux locaux
Les voûtes centenaires (elles datent de 1860) des caves du Mont Piété ont à nouveau résonné des clameurs de ses occupants d’un soir. Tous (ou presque) les Compagnons avaient répondu à la lettre de convocation de notre secrétaire J.C. Devos (à propos, la lettre est signée – pour le Serment. Jean-Claude n’occupe-t-il plus le fauteuil de secrétaire ?)
Les premières flèches d’honneur qui donnent le coup d’envoi d’une longue série dans nos nouveaux locaux, rendaient hommage aux « travailleurs », aux « monteurs », aux « décorateurs », a ceux qui ont permis ce soir de sentir dans nos murs, entourés de nos joyaux et de nos souvenirs.
Cet honneur est revenu à :
6 mètres : André Victorien Gillet 10 mètres : Charles declercq
Annie Gillet Jean Gobert
J. P. Gillet Daniel Vanderveken
Antonio Lardi François Lauwers
Pendant que les épouses cherchent le coin dans lequel elles pourront éviter les courants d’air, les hommes donnent libre cours à leurs vice, j’entends le tir à l’arbalète. Bien sûr les armes se sont tues officiellement
depuis notre départ du Sablon, mais est-ce une raison de planter la flèche dans un panneau dont la peinture n’est pas encore sèche ?
Le premier à inaugurer la série fut notre ami Jean-Marie Soumillion, dont la flèche passa par-dessus le stand et alla s’écraser contre le mur du fond (1). Christian Fontaine et Michel de Wilde seront les premiers à rater …..les blocs, au grand dam du Capitaine.
Le Président nous a gratifié, entre deux tirs, d’un mot d’inauguration, qui faute de lunette ad-hoc, sera lu par notre artiste Jan Strick. Tout comme le Père Noël Charles Declercq sortit de sa hotte une série d’assiettes en étain au sigle du Serment et gravée aux noms des lauréats pour « services rendus ».
Il s’agit de :
- André Victorien Gillet : Pour ses travaux journaliers d’aménagement
- Annie Gillet et J.P. Gillet : Pour l’aide apportée au premier
- Antonio Lardi : Maçon improvisé de la cheminée
- François Lauwers : L’artisan des travaux de maçonnerie
- Jean Gobert : Le peintre en grande surface
- M. Dewilde : L’installateur électrique des stands
- Christiane Lauwers : « Victime de l’indifférence délibérée » dixit Charles Declercq
- André Victorien Gillet : Pour ses travaux journaliers d’aménagement
- Annie Gillet et J.P. Gillet : Pour l’aide apportée au premier
- Antonio Lardi : Maçon improvisé de la cheminée
- François Lauwers : L’artisan des travaux de maçonnerie
- Jean Gobert : Le peintre en grande surface
- M. Dewilde : L’installateur électrique des stands
- Christiane Lauwers : « Victime de l’indifférence délibérée » dixit Charles Declercq
Si cette première réunion de tir se déroula dans la joie et la bonne humeur, il faut saluer le courage de notre ami Philippe Roba qui s’était drogué de calmants pour être parmi nous.
Qui a remarqué l’absence du Doyen ? Joseph Samin n’était pas au rendez-vous, et Dieu sait si son Grand Serment le tient à cœur depuis plus d’un demi-siècle. Mais la santé est une chose qui ne se commande pas, et notre Doyen aura au mois de novembre 85 printemps. Souhaitons-lui un prompt rétablissement et qu’il reprenne bientôt sa place au sein du Serment.
Puisqu’il faut le nom d’un vainqueur, notons celui d’aujourd’hui ; il s’appelle Guy Mathieu qui aura battu Paul Vandersande au barrage.
Moralité : ne cherchez pas toujours le vainqueur parmi l’élite.
(1) l’impact est toujours visible dans le pas de tir 20m
Le mot d’introduction du Président
Je suis très certainement l’interprète de tout le Grand Serment, lorsque je remercie très chaleureusement tous ceux qui par leur travail, leur imagination et leur habilité ont aménagé ce nouveau local pour notre vieille Gilde.
C’est vraiment de tout cœur que je remercie d’abord André Gillet pour l’acharnement pratiquement journalier qu’il a mis à parfait l’œuvre entreprise et mettre ainsi à la disposition de TOUT le GRAND SERMENT un outil qui va nous permettre de reprendre nos activités qu’elles soient culturelles, folkloriques, bibitives, administratives ou sportives.
Dans un endroit aussi merveilleusement adéquat à sa destination, plus personne n’a une excuse à faire valoir pour bouder les réunions et les entraînements . Je compte sur la présence de chacun a l’assemblée de lundi afin de donner un cadre (un de plus) à l’exercice de notre hobby. Mais dès à présent je veux personnellement remercier les travailleurs par un objet rappelant cet événement et le Grand Serment.
Je n’ai rien prévu actuellement pour ceux qui, comme moi, ont encouragé les travailleurs par leur présence, par un verre, par un transport, par un coup de brosse ou de balai, qui un jour a tenu un bout de bois ou enfoncé un clou, qui a même payé l’un ou l’autre objet utile ou décoratif ; qu’ils sachent que je ne les oublie pas et que la vie du Serment est suffisamment riche pour permettre à chacun de se mettre en évidence et celui qui n’a pas démontré son attachement à la Gilde, l’outil à la main, aura bientôt l’occasion de le faire l’arbalète à l’épaule. Car je considère comme devoir d’honorer notre nouveau local d’un titre de champion dans les plus brefs délais comme nous l’avons toujours fait dans nos locaux précédents ; s’il est UNE tradition à maintenir c’est bien celle-là.
Afin de relancer le geste qui devrait nous être naturel, d’honorer les vainqueurs, je voudrais mettre sur le podium quelqu’un qui se croyait ignorée, victime de l’indifférence délibérée, notre Sainte Patronne me préserve d’une pareille attitude, je sais trop ce qu’il en coûte d’être abandonné avec son trophée, d’être le héros du jour qui range les chaises, balaie et ferme la porte, circulez il n’y a rien à voir.
Alors au second empereur(2) du Serment avec l’amitié du premier.
CHARLES DECLERCQ
Président
(2) Compagnon Christiane Lauwers venait de se tirer Empereur 20m)
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